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mon expérience covid

Ceci est un témoignage personnel. Référez vous à vos professionnels de santé avant tout lorsque vous êtes malades. Agissez en votre âme et conscience et en personne responsable. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.


Alors que plus personne n'en parle, voilà que l'ami Covid me rend visite en cette fin mai 2022. Chouette ! Je vais pouvoir vous écrire un petit article :-)


Depuis qu'il a débarqué dans nos vies, je ne l'avais jamais senti passé par moi. Pourtant, je ne suis pas une super fan du gel hydroalcoolique, je mettais mal le masque (je fais partie de cette catégorie de gens qui ne le supportait pas) et franchement à part ne pas faire de bisou à tout le monde (ce que je faisais déjà bien avant cette épidémie - très peu pour moi les embrassades suivies de "tout le monde a la gastro à la maison" quand tu demandes comment va la personne qui vient de te faire une grosse bise), je ne prenais aucune précaution. Certes, j'ai la chance d'avoir des métiers où je suis dehors le plus souvent, et pas au contact de personnes âgées plus vulnérables, où je ne prends pas les transports en commun etc...


Mais j'ai aussi optimisé ma santé avec une bonne alimentation anti-inflammatoire depuis quelques années maintenant. Je connais aussi mes faiblesses.

En cette fin du mois de mai, je comptais les dodos avant mes congés. Je me savais vidée, épuisée, fatiguée et donc ... affaiblie. La fatigue est la 1ère cause d'attaque réussie des virus et bactéries. Je pense qu'en plus de 2 ans, ce covid avait déjà du tenter une attaque ou deux, mais il s'était heurté à une bonne ligne de défense et n'avait pas pu rentrer dans mon organisme.

D'ailleurs cela faisait quelques semaines que mon nez était bouché régulièrement à cause d'allergies qui dérapaient en petite infection des sinus. Rien de grave, mais symptomatique de mon manque d'énergie, de mon besoin de repos... et d'une faille dans mon armure immunitaire !


A J-9 dodos de mes vacances, voilà que je me réveille avec un mal de dos que je mets sur le compte d'un changement d'oreiller la nuit d'avant. Sauf que le soir, je ne sais pas ce qui me prends, mais je prends ma température. Oups, 39.2°C. Je savais déjà en faisant mon auto-test qu'il serait positif. Bingo !


Oui j'ai presque été heureuse du résultat.


Ma 1ère pensée a été "petit c**, tu as profité que je sois fatiguée pour m'attaquer, ben tu vas voir, tu vas pas faire long feu".

En gros, au lieu de me lamenter et d'être stressée, je suis partie au combat, motivée comme jamais !


J'ai de suite mis en place un protocole en nutrithérapie sur cette base :


  • J'étais déjà ok sur mes taux de zinc, vitamine D et autres constantes biologiques.

  • J'ai une alimentation de type anti-inflammatoire depuis longtemps (avec arrêt total du gluten et produits laitiers)

  • Je me sais faible au niveau digestif et musculaire (en temps normal j'ai souvent des courbatures et ma digestion est toujours à surveiller)


J'ai donc de suite mis en place une partie du protocole (j'avais notamment acheté de la quercétine "au cas où"), commandé ce qui manquait (avec le jour férié ce n'est toujours pas arrivé d’ailleurs), et adopté une alimentation anti-inflammatoire maximale tout en mangeant peu (de toute façon vu le sport que j'allais faire...). J'ai aussi accepté le fait de passer mon temps à dormir, tout en m'y forçant un peu : je suis incapable de lire dans un lit plus de 10 pages sans m'endormir. C'était donc facile de m'obliger à dormir pour mieux récupérer !


Bilan des courses :

- 3 jours de fièvre non invalidante, donc sans prise de médicament - mais prise de température très régulière pour ne pas dépasser les 39°C, un peu de fièvre n'a jamais tué personne, trop de fièvre si.

- 3 jours de petites courbatures, difficiles à dissocier des courbatures que j'ai habituellement quand je reste trop longtemps alitée : j'ai quand même du prendre 3 fois des demi doses d'anti-inflammatoires pour un peu calmer le truc.

et basta !


Mais je profite à fond de mes 8 jours d'arrêt en me reposant au maximum.

- J'en avais besoin, je vous rappelle que je comptais les dodos avant mes congés. Alors, je suis incapable de dissocier les heures de sommeil "récupération covid" de celles "purée j'ai pas pris de congés depuis des lustres, que ça fait du bien de se reposer". Il y a sans doute un mix des deux options.

- Il m'a eu à un moment où j'étais fatiguée, je dois donc aller contre ma nature hyper-active et me reposer, au risque de mettre plus de temps à m'en remettre et tomber dans un "covid long". Oui je pourrais reprendre mes activités normales passé les 8 jours d'isolement, mais je n'ai pas envie.

- Compte tenu de mes faiblesses, je vais prendre soin de mes mitochondries et de mon microbiote intestinal ces prochaines semaines.





Ca tombe bien, j'ai 3 semaines de congés !


En conclusion, un cas n'est pas l'autre. Beaucoup s'en sortent seuls, sans cette aide nutritionnelle et je suis bien incapable de dire ce qui ce serait passé si je n'avais rien fait et juste "attendu que ça passe".

Mon témoignage est là pour souligner que si on fait attention à notre santé au quotidien, notre corps est plus fort pour combattre et on évite d'avoir des "facteurs de comorbidité". Prévention. Prévention. Prévention.


Et même si vous pensez en me lisant que le protocole et les compléments alimentaires ont un effet placebo, et bien soit : je préfère encore arriver avec un état d'esprit positif face à ce virus que négatif, même si cela passe par un effet placebo avec quelques gellules.


Si j'avais juste écouté mon médecin : "Ha ben c'est vraiment pas de chance de l'avoir maintenant (snif, c'est vraiment trop injuste), mais bon il n'y a rien à faire (re-snif), prenez du paracétamol (sans mentionner son effet antinutritionnel sur les globules blancs) et attendez. Bon courage (re-re-snif). Ha oui, vérifiez quand même votre saturation et votre fièvre, j'ai pas envie de vous fassiez des convulsions (au secours !!!!)"


J'ai préféré écouter un autre son de cloche : "Tu fais tout depuis des années pour optimiser ta santé (merci de t'en rendre compte), on va aider ton corps à lutter en lui apportant ce dont il a besoin (youpie), si tu as besoin d'un anti-inflammatoire tu prendras ce qu'il faut pour contrer ses effets anti-nutritionnels (re-youpie) et surtout tu vas donner à ton corps le temps de s'en remettre en lâchant prise (c'est vrai la maison et le jardin vont bien vivre sans moi une semaine) et en dormant (re-re-youpie). Ca va le faire (coool!!!).



Prenez soin de vous, avant d'y être obligé ;-)

Sur ce, je retourne dormir !



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